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 BONNNIIIIIIIIIIE VAMPIIIIIRE

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Bonnie B. Bonnie
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Bonnie B. Bonnie

Messages : 227
Date d'inscription : 20/10/2011

BONNNIIIIIIIIIIE VAMPIIIIIRE Empty
MessageSujet: BONNNIIIIIIIIIIE VAMPIIIIIRE   BONNNIIIIIIIIIIE VAMPIIIIIRE EmptyVen 29 Juin - 20:59


« ft . a random girl »


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Bonnie Kate Lannister


Nom : Lannister.
Prénoms : Bonnie - Kate.
Sexe : Féminin.
Age : 21 ans - en apparence.
Race : Vampire.

Origine : Anglaise.
Date de naissance : Le 31 décembre 1660.
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Rang/profession : Etudiante en art et dessin... Simplement pour passer le temps.


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Elle est belle



Bonnie, narcissique de profession, auto-altruiste dans l'âme. Bonnie, spécialiste des cosmétiques pour cheveux ; Bonnie, pionnière dans l'art de se foutre totalement du monde, et en particulier de ses occupants.

Elle respire la force tranquille – il n'y a rien qui pourrait lui faire perdre son petit sourire suffisant. Immuable, avec ses gestes lents et mesurés, son regard froid et calculateur, ses petits rires cyniques, ses soupirs las. Agaçante, elle et sa lubie capillaire, elle et son petit miroir de poche, elle et ses ongles impeccablement vernis, elle et sa peau de porcelaine, elle et sa prestance, elle et ses manières impeccables. Jolie façade polie avec soin, foutu masque blasé et méprisant. On la frappe, on la secoue, on l'insulte, on l'engueule, on s'en arrache les cheveux. Elle vous sourit narquoisement, vous regardant mettre toute votre force dans vos minables poings, puis vous fait gentiment remarquer que vous êtes entrain de froisser sa robe. Et là, le choix vous revient – êtes-vous prêt à vous mettre Bonnie Kate Lannister à dos ?

Elle vous traquera. S'infiltrera dans votre vie à pas de velours, pour ne plus jamais en sortir. Partout, vous la retrouverez partout. Au détour d'un croisement, sublime jeune fille bousculée par mégarde. A la machine à café, discutant gaiement avec vos collègues – oh, t'as pas encore vu la nouvelle stagiaire ? Même jusque chez vous... Osez faire ne serait-ce qu'un seul geste envers elle, et elle se chargera de faire votre vie un enfer. Osez vous démarquer ne serait-ce que d'un chouïa de toute la « Masse », et vous vous retrouverez inconsciemment impliqué dans un de ses nombreux jeux douteux et sadiques.

Bonnie observe, Bonnie note, Bonnie collectionne. Bonnie aime posséder, aime prendre sans conditions. Elle vous arrache le cœur pour l'exposer dans son armoire à trophées, marque ses possessions d'un coup de crocs – c'est comme une signature. Elle joue, se lasse, jette le tout à la casse, puis recommence. Elle passe le temps, entre deux cafés et trois théières. Ne se départi toujours pas de son sourire, veille toujours à garder sa manucure intacte, à ne pas tâcher de sang ses mains gantées de soie. Impeccable Bonnie, souriante Bonnie, démoniaque Bonnie.

Elle en serait presque fascinante. Sa voix qui vous hypnose, ses gestes qui vous captivent, ses paroles qui vous interpellent. Elle en serait presque terrifiante. Ses crocs qui vous glacent le sang, son rire qui vous paralyse sur place. Elle en serait presque mortelle.

Comme un poison s'infiltrant insidieusement dans vos veines, un boa s'enroulant lentement autour de vous, jusqu'à vous étouffer. Comme un bourreau, abattant machinalement sa sentence sur vous.

Jusqu'à vous détruire.




Et son nom c'est Bonnie.



Elle en serait presque banale, l'héritière Lannister. Elle en serait presque banale, si son charisme naturel ne la démarquait pas du commun des mortels. Elle en serait presque banale, si ses mots n'étaient pas aussi tranchants que les lames les plus aiguisées, si sa longue chevelure indomptable n'était pas là pour attirer les regards. Elle en serait presque banale, si la profondeur de son regard orage n'était pas aussi captivante. Elle en serait presque banale, si elle n'était pas justement l'héritière Lannister.

Ils n'avaient d'yeux que pour elle. Et elle haussait un sourcil, leur décrochait son regard le plus méprisant, son sourire le plus suffisant. Ses talons claquaient sèchement sur le sol, et elle partait sans se retourner. Réputée cœur à prendre, voire vierge effarouchée. Elle s'en amusait, réajustant son décolleté. Ses mains gantées de soie, un éventail richement décoré qu'elle ne quittait jamais, une robe bleu électrique d'un incroyable mauvais goût qui lui seyait pourtant à merveille – Bonnie Kate Lannister se serait vêtue des pires guenilles que sa beauté et son charme en resteraient intactes.

« Il est temps de te marier, ma fille. »

Ce jour-là, elle s'était contentée de hausser nonchalamment les épaules en souriant. Une héritière n'avait pas à interférer dans les négociations maritales de ses parents, qui se chargeraient de lui présenter le meilleur parti possible. Là n'était pas question d'amour, seulement d'influence politique et de richesse. Les Lannister possédaient l'une des plus grandes fortunes de du Royaume-Uni, et ce depuis des générations – autant dire que les prétendants se bousculaient. Et pourtant, il n'y en aurait qu'un seul.

« Comme tu le sais, les Carrow sont actuellement en déplacement à Oxford... »

« Je sais, Père. »

Il n'y eu besoin d'aucune parole superflue – le ton de son père ne souffrait d'aucune répartie. La voilà qui deviendrait donc Madame Lannister-Carrow... Quel sonorité disgracieuse, vraiment. Mariée avec sa Némésis, Norwen Carrow. Oh, bien sûr, elle devait s'y attendre, vu la fortune et l'influence des Carrow... Mais se l'entendre dire lui laissait un arrière-goût plutôt amère dans la bouche.

« Je connais parfaitement ta position vis-à-vis du fils Carrow... Mais, je te demanderai de bien te tenir durant tout le temps qu'ils passeront au manoir. Est-ce clair ? Ose nous faire tomber en disgrâce et tu perdras jusqu'à ton nom. Pour cette semaine, nous sommes hôtes et ils seront nos invités. »

000


« Lannister. »

« Carrow. »

« Lannister Carrow. »

« … »

« Ne fais pas cette tête, chérie – tu n'as qu'un mois pour t'habituer à ton futur nom après tout. »

Elle en vient presque à regretter la présence envahissante de Mrs. Carrow et son mari, alors que son petit sourire narquois s'évanouit pour laisser place à un air pincé. Mais quelle idée de la laisser seule avec sa... Son futur mari ? C'est à peine si elle se retient d'éclater sa tasse de thé en mille morceaux pour sauter sur sa Némésis et lui faire ravaler son air suffisant. Norwen Carrow, ou la seule personne ayant jamais réussi à lui faire perdre son sang-froid, et réciproquement ; ils sont si semblables que ça en devient ironique. Ils auraient pu êtres frères et sœurs, voire jumeaux. Le même regard, le même caractère, la même chevelure – quoiqu'un peu plus courte chez son homologue masculin. Aussi aisés l'un que l'autre. Mais reste la haine destructrice qui s'attise toujours plus entre eux deux, violent poison courant dans leurs veines.

« Encore un peu de thé amour ? »

« Avec joie mon coeur. »

000


« Notre vie est foutue. »

« Effectivement. »

Seize ans, et déjà morte et enterrée.

« Un peu de thé ? »

« Ce n'est de pas de refus. »

Aucun domestique pour votre lune de miel, cela va de soi, que Mère lui disait. Coincée sur la côte d'Azur avec son pire ennemi pour une semaine... Que rêver de mieux ? Mais le pire était encore à venir. Pour la première fois de sa vie, Bonnie Kate Lannister en venait à haïr les règles de bienséances, et surtout le devoir conjugal.

Ils en étaient littéralement blasés, de l'horrible tournant que prenait en ce moment-même leur vie. Si bien que leurs nouveaux rapports se résumaient en un mot : Thé. Voilà à quoi ils passaient leurs journées, à prendre le thé. Silencieusement, enfoncés dans un fauteuil de cuir, chacun plongé dans ses pensées. La seule solution qu'ils aient trouvés pour se fréquenter sans se recracher inexorablement leurs différents, sans se sauter à la gorge. Une alternative décidée d'un accord tacite, alors que les Carrow et les Lannister rivalisaient de fourberie pour laisser leur progéniture en tête à tête. Comme si cela allait régler leurs problèmes.

Alors ils mettaient leur orgueil de côté et se relayaient pour toujours garder une théière bien chaude à portée de main. Les réputés Monsieur et Madame Parfait ne se souciaient même plus de leur apparence, trop préoccupé par leur enfer personnel pour y penser. La longue tignasse de Bonnie cascadait le long de son dos sans aucun artifice ; de son côté, son présumé compagnon n'était pas mieux avec son nid de corbeau lui servant de chevelure. Quel intérêt à se faire beau ?

« Bon. Lannister ? »

« Carrow ? »

« Devoir conjugal. »

« … Hors. De. Question. BAS LES PATTES ! »

« Eh bien, moi qui pensait que ta réputation de vierge effarouchée n'était que médisances... »

« Nemetouchepas. »

« Trop tard. »

Et le coup parti sans que rien ne puisse l'arrêter. Comme un lapin prit en cage elle se débattait, incapable de se dégager de l'étreinte de sa Némésis, son époux. Elle n'avait que seize ans, et elle se refusait à céder sa virginité à cet être qu'elle avait toujours exécré. Voilà plus d'un mois que ses mains tremblaient, dans l'attente frénétique de pouvoir enfin céder à ses pulsions.

« Tu as osé. »

« Oui. »

Seconde gifle, plus violente cette fois. Suivie par d'autres coups. Ils voulaient que ce combat soit le dernier, que leur haine finisse une bonne fois pour toute de les consumer, ils voulaient sortir de ce cauchemar. Alors les coups pleuvaient, ils mettaient enfin leur dignité de côté. Alors ils se réfugiaient dans la colère, ce sentiment familier qui ne les quittaient jamais.

« Je te hais. Qu'est-ce que je te hais. »

Ils n'avaient même plus la force de continuer à se battre – c'était à peine si ils parvenaient à respirer convenablement. Aux portes de la mort. Qui avait eu la bonne idée de se laisser entraîner par l'autre dans la cuisine ? Lequel d'entre eux avait été prit d'une soudaine illumination à la vue de l'énorme couteau trônant sur le plan de travail ? Ni Norwen ni Bonnie n'avaient hésités à recourir à de telles extrémités.

L'inévitable était arrivé. Ils n'auraient de toute façon pas pu tenir plus longtemps, dans ce silence pesant, avec pour seule compagnie une tasse de thé. Ils n'auraient pu totalement mettre leur animosité de côté ; elle était revenue au pas de charge.

« Qu'est-ce que.. ? »

De longues canines acérées. La folie transparaissait dans son regard. Hagard, en recherche de sang frais. Et les deux adolescent à moitié-mort seraient plus que satisfaisant.

« Fais-moi confiance. »

Une voix hypnotique – il allait commencer par Carrow. Elle avait encore le temps de fuir. Une pierre deux coups, hein ? Elle n'aurait qu'à se rendre dans le village le plus proche en criant au viol, et voilà son honneur sauvé, et sa Némésis définitivement éliminée. Elle pouvait parfaitement le faire. Elle devait le faire. Il était trop obnubilé par sa proie actuelle, il ne la verrait même pas fuir.

Une autre alternative ? Pas vraiment. A part faire la chose la plus stupide de son existence, à savoir saisir le couteau le plus proche et le planter violemment dans le cœur du... Vampire.

Son premier meurtre. Etrange sensation, que d'avoir le vie de quelqu'un dans les mains, ou plutôt sa mort. De le regarder s'écrouler sur le sol, hurlant. Se désintégrer, littéralement. Ses mains tremblent devant l'horreur de son actes, sa bouche s'ouvre en un hurlement muet. Et pourtant, tout cela n'aura servi à rien.

« Hey, attend, crève-pas... M'laisse pas... S'il te plaît... »

Elle en est réduite à secouer le corps secoué de spasmes de sa Némésis, les larmes coulant sur ses joues sans qu'elle puisse les arrêter. Que faire, sinon rester-là à le regarder mourir ?

000


Elle avait fui. Lâchement. Chaque nuit, d'horribles cauchemars la hantaient, lui rappelant sans cesse que sa place n'était pas là, à jouer l'aubergiste dans une petite ville du littoral méditerranéen, mais à Oxford, en Angleterre, à jouer les jeunes filles frivoles et souriantes. Ici, elle n'était plus rien. Lorsqu'on lui avait demandé son nom, elle s'était contentée de répondre « Kate. » « Kate quoi ? » « Seulement Kate. » . Ici, plus de titres, plus de fortune, plus rien. Ils devaient la penser morte, et paniquer quant à l'héritage Lannister. Qui leur ferait un héritier ? A qui reviendrait leur fortune ? Oui, elle les imaginer parfaitement arpenter en long, en large et en travers le manoir, à la recherche d'une solution. Il ne leur aura pas fallut plus d'un mouchoir pour effacer leur peine...

Heureusement, elle maîtrisait assez bien le français. L'aubergiste l'ayant recueillit sous son aile se fichait pas mal de ses origines et de la provenance de tout ce sang sur ses vêtements : elle lui avait offert l'asile, seulement sous condition de l'aider dans son travail. Elle lui avait sauvé la vie, alors qu'elle agonisait sur son palier, à moitié morte. Des soins assez sommaires qui lui avaient pourtant permis de prolonger d'encore quelques années son espérance de vie.

Marie Beaumarchais était une modeste femme de trente cinq ans. Pas vraiment originale, plutôt banale, dans ses vêtements salis par le travail. Ses longs cheveux blonds lui arrivaient presque aux reins – ils flottaient en permanence autour d'elle, tel un voile. En revanche, ce qui la démarquait un peu plus était son caractère : exceptionnellement mauvais. En plus d'être sévère, voire injuste, elle refusait obstinément de donner raison à qui que ce soit, et mettait un point d'honneur à toujours se lever du pied gauche. Et pourtant, elle avait laissé cette petite brune salir son plancher avec ses vêtements pleins de sang : pire ! Elle l'avait prit sous son aile. Elle ne l'avouerait jamais, elle était tout particulièrement sensible aux enfants. Et à ces yeux, cette fille en était une. Une pauvre gosse complètement perdue, agonisante.

Si on avait un jour dit à Bonnie qu'elle devrait se mêler à la plèbe, ou pire, les servir, elle aurait rit au nez de l'inopportun et lui aurait répliqué froidement que le soleil – ou l'absence de soleil, selon les saisons – lui tapait un peu trop fort sur la tête. Si on lui avait dit qu'elle se retrouverait à obéir au moindre désir d'une vieille fille au caractère de chien, de peur d'encourir son courroux, elle aurait répondue qu'une Lannister ne craignait pas le peuple. Si on lui avait dit qu'elle ne s'appellerait plus ni Bonnie, ni Mrs. Lannister, mais Kate-tout-court, elle aurait tout simplement haussé un sourcil.

Mais les faits étaient bien là. Et il y passa bien quatre ans, dans cette auberge, à contenter du mieux qu'elle pouvait les clients et sa patronne. Quatre ans où il était plus question de survie que de dignité. Quatre ans où, chaque nuit, elle se réveillait en hurlant, poursuivie par ses démons. Quatre ans où elle joua le rôle de Kate-tout-court, la fille effacée et renfermée.

000


« Bonjour. Que désirez-vous ? »

« Un thé. »

« Nous ne servons pas de th-... C-Carrow ? »

Elle recula, aussi effrayée que si elle avait vue un fantôme – mais elle avait vu un fantôme. Fantôme de son passé, démon de ses nuits. Norwen Carrow se tenait bien là devant elle, en chair et en os, quoiqu'un peu pâle.

« Ecoute Kate-tout-court. Je crois qu'on a des choses à se dire. »

« N-non. »

« Si. Suis-moi ! »

Il lui broya presque le bras, la poussant sans ménagement dehors. Depuis quand avait-il une telle force ? Force... Pâle... Son esprit ne mit pas longtemps à comprendre le pourquoi du comment.

« Reviens à Oxford. »

« Non. »

« Pourquoi ? »

« Parce que. »

« Tes parents sont morts, Lannister. Tu veux vraiment voir ton cousin récupérer l'héritage ? »

« … Depuis quand es-tu de mon côté ? »

« Depuis que tu m'as sauvé la vie. »

Il lui sourit alors, dévoilant ses crocs aiguisés – beaucoup trop pour un homme normal. Oh, elle l'avait su dès l'instant où elle avait posé son regard sur lui, mais en voir la preuve évidente fut comme un choc pour elle.
Alors, comme dans un rêve, elle se laissa guider par Carrow jusque dans un champs. Comme dans un rêve, elle s'assit dans l'herbe fraîche, et le regarda faire démonstration de ses nouveaux dons. Sauf qu'elle n'était pas dans un rêve. Et elle se demandait comment elle en était arrivée là.

000


« Edgar Seraphin Lannister. »

« Oh, mais ne serait-ce pas là l'ancienne héritière en titre ? Mais ça, c'était avant de fuir... Lachement... »

« Le tact et la subtilité sont des choses qui t'ont toujours fait défaut, cousin. »

La voilà de retour dans les interminables jeux et manipulations politiques. Elle avait troqué ses torchons lui servant d'habits contre une robe de dentelles noire, aux finitions argentées. Sa masse informe de cheveux était à nouveau coiffée avec soin, en des boucles parfaitement dessinées – pas un cheveux ne dépassait. Enfin, un détail non-moins négligeable, la chevalière Lannister était à nouveau passée à son doigt. Une gueule béante de serpent entourée d'une mare d'épines de rose – la rose en question trônant juste derrière la tête du reptile. Une rose d'argent. Elle était bel et bien de retour dans la course ; et hors de question que son insipide cousin ne lui vole son rang et ses titres.

Alors qu'elle s'éloignait sèchement de son nouveau concurrent, le souvenir de la veille de son départ de Marseille rampait insidieusement dans son esprit, la tourmentant. Pouvait-elle considérer Norwen Carrow comme un potentiel allié pour cette joute politique dont elle serait l'actrice principale ? Non, définitivement non. La haine qu'ils se vouaient était encore bien trop récente. De plus, son statut actuel n'admettait aucun faux-pas. Portée disparue depuis quatre ans, tout autant que son « époux » - qui avait d'ailleurs refusé de l'éclairer sur ses agissements et sa vie pendant ces quatre fameuses années -, et ils revenaient aussi soudainement à Oxford, le sourire aux lèvres. Ils n'étaient plus dans le coup depuis longtemps. D'expérience, Bonnie savait que le milieu politique et aristocratique était en mouvement constant : Machin qui prenait les rênes de telle famille, ou encore Truc qui mourait mystérieusement... Bref, ils avaient quatre ans à rattraper.

« Pas moi. Redevient Mademoiselle Lannister, mais moi, je refuse de redevenir celui que j'étais avant. »

Et voilà qu'il lui balançait ça à la tronche, sans broncher. L'arrogant Carrow, le fier et sûr Carrow, le pompeux Carrow qui reniait jusqu'à ses origines. Pour quoi déjà ? Aller vivre avec une meute de vampire ? C'était tout simplement bas, indigne de lui. Même si elle ne l'avouerait jamais, l'attitude de Carrow avait toujours été une sorte de repaire pour Bonnie : il y avait des choses immuables, et sa Némésis faisait partie de cette catégorie-là. Il ne pensait pas que son monde s'était déjà suffisamment effondré pour ça ? Avait-il besoin d'en rajouter une couche ?

Elle n'avait rien dit. Sa tasse de thé à la main, elle s'était contentée d'hocher la tête, sachant pertinemment que son avis serait mal perçu. Qu'elle n'était pas en position de diriger la vie d'un homme – enfin d'un vampire qu'elle ne savait qu'associer avec le mot « haine », ou encore « vengeance ». Juste une dispute. Une seule, une altercation qui n'avait durée qu'une dizaine de minute, associée à un passé commun plus que sombre, débouchant sur un océan de ressentiments. Elle savait également qu'elle aurait dû en sourire, que le voir quitter définitivement sa vie n'aurait pu que lui mettre du baume au cœur.

« En revanche, je ferais un dernier geste, un seul. Parce qu'ils m'ont ouvert les yeux. »

« Ta meute ? »

« Ne les appelle pas comme ça. »

« Tu as bien changé. »

« Je sais. Toi, en revanche, tu es restée la même. Je reprends donc : tu te souviens, de cette nuit d'octobre ? A Londres ? De ce sang, de ces cris ? Cette histoire ne nous concernait pas. Pourtant, ils nous ont projetés dedans la tête la première, jusqu'à nous noyer tous les deux. Mais nous n'avions rien à voir là-dedans. Pendant ces quatre ans, j'ai appris à tirer un trait sur ces événements. Je ne m'attends pas à ce que tu en fasse de même, bien loin de là mon idée : mais je regrette tout de même. Et pour te montrer ma sincérité, je t'invite à te rendre au Gala de demain soir. Sur ce... Je te dis donc adieu, Bonnie Kate Lannister. Et réfléchis à mes paroles. »

Sa tasse de thé était déjà froide lorsqu'elle le fini d'une petite gorgée. Seule. Au manoir Lannister – à son manoir. Il lui faudrait du temps pour reconquérir le Beau Monde, peut-être même des années, voire une vie. Son cousin n'avait sûrement pas chômé ses quatre dernières années pour planter les graines du doute vis-à-vis de sa position d'héritière.
Mécaniquement, elle s'était levée, parcourant lentement son domaine, errant telle une âme en peine dans ses interminables couloirs. Ses pas l'avaient mené dans sa chambre d'enfant, encore intacte malgré les années qui avaient passées. Elle se revoyait là, faisant tourner en bourrique ses domestiques dans le seul et unique but de passer le temps, essayer ses dizaines de robes. Elle se revoyait Mademoiselle, alors qu'elle était à présent Dame. Les dernières réminiscences de son ancienne existences s'envolaient ci-et-là, et il ne restait plus qu'elle. Elle seule.

000


Ils lui avaient tous sauté dessus, criant au scandale. Sur le coup, elle en fut déstabilisée... Avant de comprendre la manœuvre de son ancienne Némésis. La faire passer pour une pauvre femme séquestrée, prise au dépourvue par son mari trop violent, et caetera. La faire à nouveau briller, la placer au centre de toutes les attentions, expliquer sa longue absence sur la scène politique et faire en même temps définitivement oublier le nom Carrow... Rayés du Grand Monde, tout simplement. Quel coup de maître.

Ses titres, sa gloire, son blason redoré. Elle sauta sur l'occasion, quitte à surjouer. De plus, elle était à nouveau Madame Lannister, et non-plus Lannister-Carrow. Voilà qui la rendait nettement plus légère. Elle aurait tout son temps de se chercher un meilleur parti... Seule. Selon ses goûts, ses critères. Cette liberté de mouvement était grisante, presque effrayante, elle qui avait toujours laissé ses parents gérer sa vie. Amer... Ses regrettés parents, sûrement assassinés. Il n'y avait que la branche cousine des Lannister qui serait capable d'oser un tel coup d'état. Mais ils avaient échoués, et Bonnie se ferait un plaisir de les remettre à leurs places. Elle ne serait pas aussi tolérante que ses chers parents – un peu de nettoyage dans les relations familiales serait sûrement grandement apprécié.

Le jour de ses vingt-et-un ans, Bonnie Kate Lannister pouvait dire qu'hormis quelques esclandres, sa vie était de nouveau parfaitement rangée. D'autres l'auraient sûrement qualifiée de parfaite. Et pourtant, alors qu'elle arpentait une fois de plus les couloirs de sa propriété tel un lion en cage, elle repensait aux « dernières paroles » de Norwen Carrow, ou à ses excuses détournées. Alors comme ça, il avait trouvé son salut dans une meute de suceurs de sang ? Et elle ? Autant dire qu'elle était blessée dans son égo, qu'il l'ait presque abandonnée sans un regard en arrière. Elle se souvenait de leurs relations, si houleuses que dès lors qu'ils avaient le malheur de se retrouver dans la même pièce, plus rien d'autre n'existait. Seulement la haine. Destructrice.

Un thé. Puis deux. Des théières entières vidées en pensant à Norwen Carrow. Qu'elle était pathétique, à se ressasser de vieux souvenirs ! Elle se faisait vieille fille. Son union n'avait jamais été consommée...

Il lui fallait des vacances. Tout bêtement.

Alors elle se redressa dans son siège, appela son majordome, et prit des mesures pour bloquer la fortune Lannister à qui que ce soit qui ne soit pas leur dernier héritier en date, « gela », si l'on puis parler ainsi, sa position, et appela une calèche qui l'emmènerai loin des tourments anglais. Juste un mois. Une confrontation avec elle-même, une mise à point avec sa petite personne, un break.

000


Quelle idée que de choisir la Transylvanie comme destination de vacances ? Bonnie ne l'avouerait jamais, mais en se rendant là-bas, elle pensait plus ou moins inconsciemment recroiser son ancienne Némésis. Ce pays n'était-il pas sensé être la terre des vampires ?

Et, contre toute attente, elle le retrouva. La joie des clichés... Etrangement, alors qu'elle se rendait dans une de ses nombreuses résidences secondaires, elle le surprit tourner autour de sa demeure, l'air... Affamé ? Oui, c'était le mot. Il lui fallut tendre l'oreille pour comprendre la raison de toute son agitation : un enfant prit en chasse par la meute était parvenu à se réfugier dans sa résidence. Les suceurs de sang baissaient dans son estime... Non mais vraiment, bouffer des gosses. C'était du plus mauvais goût.

« Putain ta gueule Lannister – tu veux vraiment mourir ? »

« Eloigne ces sangsues de moi, veux-tu ? »

« Dis-moi d'abord ce que tu fais ici. »

« Oh, pas grand-chose ; je venais prendre des vacances bien méritée dans ma résidence Transylvanienne. »

« … Pardon ? »

« Tu as bien entendu, Carrow. Et tant que cet enfant restera caché dans ma demeure, je le prendrai pour hôte. J'assurerais donc également sa protection. Maintenant, pousse-toi. »

Ce n'était rien de plus qu'une provocation. Une simple provocation, histoire de relancer le jeu. Ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'était à ce qu'une des sangsues de compagnie de ce cher Carrow lui saute à la gorge pour son offense. La morde.

Douleur. Ce putain de poison vampirique qui rampait dans ses veines, la détruisant peu à peu, tandis qu'elle se vidait peu à peu de son sang. Elle était lucide sur ses chances de vie : elle ne s'en sortirai pas. Soit elle deviendrait comme Carrow, un vampire de bas-étage, soit elle mourrait. Ses lèvres restaient obstinément pincées, alors qu'elle retenait à grande peine ses cris. Si elle sentait que le suceur de sang l'avait lâché depuis longtemps, ce n'était pas le cas de la douleur, qui la clouait au sol. Sa dignité lui interdisait de crier. Elle n'en avait de toute façon plus la force. Elle sombrait.

000


Elle se sentait plus forte. Plus rapide. Plus vivante qu'elle ne l'avait jamais été – alors qu'elle était morte. Ses sens étaient constamment aux aguets, sûrement l'appareil du chasseur qui se manifestait. Une soif la tenaillait, et elle faisait de son mieux pour l'ignorer. Car dans sa tête, elle n'était pas plus vampire que ses parents étaient morts : elle continuait à se bercer d'illusions. Carrow l'avait prévenue : elle ne pourrait pas résister, tôt ou tard, il lui faudrait satisfaire sa soif, il lui faudrait tuer. Elle se refusait à l'écouter, préférant continuer tranquillement sa petite vie bien rangée. Et pourtant, son cœur avait arrêté de battre. Sa peau était plus pâle, et de longues canines avaient remplacées son ancienne dentition. Comment se voiler la face alors que cela sautait aux yeux ?

Il ne lui avait pas fallut plus de trois jours. Trois jours pour céder. Pour laisser libre court à ses pulsions, chopper au vol un majordome, planter ses crocs dans la peau si tendre de son cou, se délecter de ce liquide métallique qui lui envahissait la bouche. Elle avait fait disparaître les preuves, brûlant elle-même le corps dans la forêt. Elle n'aurait qu'à faire passer cela pour une soudaine définitions : ils jaseraient, mais finiraient bien vite par se lasser. Mais cet événement allait bien au dela d'un simple meurtre – il ne lui était plus possible de nier sa nouvelle nature. A présent, une seule question se posait, et pas des moindres : comment organiser son départ ?

Il était exclu de quitter soudainement Oxford. Et hors de question de mettre en scène sa propre mort : dans tous les cas, son cousin en retirerait tous les bénéfices. Or, elle voulait toujours jalousement conserver ses titres, sa position, son argent. Elle voulait continuer à être quelqu'un dans un monde où elle n'aurait plus le droit d'être personne. Elle ne pouvait tout simplement pas.

Alors elle choisit la seule alternative qui lui permettrait de s'assurer un avenir convenable: elle fit totalement disparaître le nom Lannister de la noblesse anglaise. Elle fit jouer ses relations et s'effaça elle-même, presque comme une sorte d'exorcisme. Voilà, à son tour, elle n'était plus personne.

Ainsi, personne ne put jamais mettre main basse sur sa fortune, personne – car théoriquement, elle n'existait plus. Elle n'était plus qu'une anonyme.

000


Un siècle.

Voilà un siècle déjà qu'elle avait tout quitté, et qu'elle était partie retrouver Norwen Carrow en Transylvanie. Un sourire goguenard aux lèvres, il l'avait regardée avancer vers lui, le cadavre encore frais d'un humain qu'elle tenait machinalement à la main. Elle était lassée. Carrow était la seule chose qui lui soit encore restée de tangible dans sa vie. Alors elle avait à son tour mit ses différents de côté, pour une nouvelle vie. Mais, d'autres étaient apparus – comme si leurs essences mêmes ne pouvaient cohabiter. Oh, tout cela était parti d'un défis tout bête : chasser le maximum d'humains en dix ans. Un jeu, encore. Ils avaient donc quitté leur clan – oui, elle avait apprit en cours de route que c'était comme ça que les meutes de vampires se nommaient – pour partir à la chasse au prestige, le gagnant remportant la place de chef de clan. La seule chose qu'ils aient trouvés pour se départager.

Mais durant cette petite aventure, Bonnie s'était trouvé un goût tout nouveau pour la solitude, et l'aventure, qu'elle n'aurait jamais soupçonné. Durant cette petite aventure, elle avait fait quelque rencontre, dont un serpent, qu'elle avait baptisé « Nagini ». Pourquoi ? Une longue histoire. Mais elle l'avait tout de suite adoptée, ce magnifique et immense anaconda qui voyageait autour de son cou. Oh, elle avait essayée de la mordre, maintes fois – mais peine perdue, son venin n'avait aucun effet sur les cellules de Bonnie, mortes depuis longtemps. Alors elle avait préférée se faire de la vampire une alliée.

Seconde rencontre, tout aussi reptilienne. Une salamandre – étrange animal de compagnie, n'est-ce pas ? Elle ne se rappelait même plus où l'avoir ramassé, mais toujours est-il qu'elle logeait à présent dans une de ses nombreuses résidences secondaires... Elle ne savait plus où non plus. Elle la laissait se balader, « Sangria », qu'elle l'avait appelée. Mais, fait plutôt amusant, elle la retrouvait à chaque fois qu'elle rentrait. Et enfin, il y avait un chat, logeant là-encore dans une autre de ses résidences...Elle en avait tellement. Elle lui faisait confiance pour s'entretenir tout seul, à Julien. Oui, celui-là s'appelait Julien. Pourquoi ? Aucune idée. Il ne répondait qu'à elle, qu'à ce nom-là.

Elle recroisait Carrow, quelques fois. Ils faisaient le point sur leurs chasses, parlaient de tout et de rien... Autour d'un thé. Bonnie avait également développé une addiction pour le café, dû à un de ses nombreux séjours en France.. Mais son ancienne Némésis avait toujours honnis la caféine.

Puis un jour, une phrase claqua, sèche. C'est fini. C'est fini Carrow, je continue à refaire ma vie... Seule. Il l'avait regardée, les yeux ronds. Puis avait acquiescé, se recomposant un masque d'impassibilité. Pas un seul autre mot n'avait été prononcé ce jour-là, hormis un autre... Adieu. Définitivement. Tu ne fais plus partie de ma vie, Lannister. Si un jour nous venons à nous croiser, nous nous ignorerons cordialement, car à partir d'aujourd'hui, nous ne sommes plus du même monde. Un mot, qui l'avait plus blessé qu'elle ne l'eut cru. Peut-être s'était-elle imaginée qu'il la retiendrait ? Quelle idiotie.

000


Naginie était morte. Un beau jour, Sangria n'était pas venue la retrouver comme elle le faisait habituellement... Sûrement morte, aussi. Julien les avait suivis peu après. Elle s'était retrouvée des remplaçants, depuis le temps... Etrangement, ils lui avaient tous laissé une descendance. Comme un message muet : « Nous sommes toujours là. ».

Bonnie avait découvert les plaisirs de la chaire. La vodka, aussi. La clope, au bout de quelques siècles. Les jeans pour fille – elle ne s'y était jamais fait. Elle avait suivit la déchéance de certains pays, avait vécue dans un monde bipolaire, s'était baladée en trottinant sur des champs de bataille, et d'autres joyeusetés du genre. Etrange de rester immuable malgré les siècles, n'est-ce pas ? Elle gardait toujours ses robes, quoi qu'un peu réajustées suivant les époques, vidait toujours des théières entières lors de ses grands moments d'ennuis, ne se privait toujours pas de chasser l'humain, avait apprit à renouer avec les clans vampiriques et à se faire un place dans ce monde... Les Lannister étaient à présent connus sur un autre terrain. Elle s'était adaptée, tout simplement. Les époques défilaient, et son sourire restait figé.

« C'est pittoresque ici. »

Soupirant, elle laissa Nagini découvrir ce qui serait leur chambre pour l'espace d'une nuit, et déposa doucement Sangria sur le lit, accompagnée par Julien – une fois n'est pas coutume, elle les avait apportés avec elle. Pourquoi ? Elle-même l'ignorait. Peut-être pour combler cette impression de manque...

« Où sommes-nous déjà ? »

Machinalement, ses yeux fouillèrent la pièce, à la recherche d'une signature quelconque. Elle la trouva sur une petite brochure déposée sur sa table de nuit. Nagini sifflait furieusement en sa direction. Pourquoi diable était-elle si agitée ? Même Julien semblait hostile à ce bout de papier. Et Sangria, lâche qu'elle était, s'était réfugiée derrière l'anaconda.

« Ah. Kinshi. L'hôtel Kinshi... »




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MessageSujet: Re: BONNNIIIIIIIIIIE VAMPIIIIIRE   BONNNIIIIIIIIIIE VAMPIIIIIRE EmptyDim 1 Juil - 14:34

Malheur à ceux qui diront que la poupée est parfaite, c'est bien loin d'être le cas. Le masque le plus soyeux peut cacher le pire visage. Elle aime les beaux mecs, ses clopes dont elle se sépare rarement, sa propre personne aussi. On ajoutera par la même occasion, qu'elle ne tient pas sa langue dans sa poche. Hé oui, la miss est d'une franchise assez énervante. Elle ne parle pas énormément, mais quand elle ouvre la bouche, la plupart du temps, c'est justement pour balancer des remarques incisives, qui gênent. Elle n'aime pas glorifier son entourage, parce qu'elle déteste les gens aussi vaniteux qu'elle. Oui, c'est un comble, me direz-vous. Elle est lunatique, à un point exécrable, de non-retour. Son orgueil, qu'elle cache la plupart du temps, n'a pas d'égal.
Pourtant, la plus grande particularité de Bonnie, c'est que malgré son esprit rebelle, elle cherche à se place auprès des Kuge. Elle pourrait être dans le cursus Index, mais non. Pourquoi, me demanderez-vous. Tout simplement parce que c'est une fille qui a soif de popularité. Elle possède de multiples talents. Alors, mes Kuge. Ne vous inquiétez pas. Venez vous servir de Bonnie, car elle viendra se servir de vous, tout aussi perfidement.
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