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 HISTOIRE CORYN

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Bonnie B. Bonnie
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Bonnie B. Bonnie

Messages : 227
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MessageSujet: HISTOIRE CORYN   HISTOIRE CORYN EmptyDim 5 Fév - 14:19

King without crown.

« Putain mon titre il claque. »



• Non, ce titre ne sert à rien.




« Bon, déjà il faut savoir que la vie de Coryn a été ridicule originale du début à la fin. Une succession de circonstances toutes plus atténuantes les unes que les autres. Un gros foutoir, du n’importe quoi, du Coryn.


« WEEEESSSSH MOI CHUI NE COMME JESUS T’PEUX PAS TEST AHAHAHAHAHAHAHA[…]AHAHAH… Bon okay juste un peu avant (pas beaucoup heiiin), mais OSEF. MOI JMARCHE SUR L’EAU ET JPEUX LA TRANSFORMER EN VIN. »


« Il a beau en faire un peu trop, il n’a pas vraiment tort au fond Coryn . Il est bien né comme Jésus, dans une vieille étable puante au milieu des cochons, mais ça il se gardera de le préciser. Comme sa notion un peu particulière du « juste un peu avant »… Dix jours avant, c’est dix jours avant, c’est tout.

« Il a essayé de marcher sur l’eau d’ailleurs. Enfin non, pas exactement. C’est son oncle – au QI aussi développé que celui d’une huître… C’est de famille on dirait- qui l’a foutu à l’eau deux jours plus tard « Juste pour voir si ça marche ». Bon, apparemment ça marchait pas. Heureusement que ça nageait ces machins-là. Tsss. En l’appelant Jésus ça aurait fonctionné, il en était sûr.

« Le vin aussi ils ont testés. Ils ont même essayés l’inverse : on sait jamais, pareil que le môme était en fait la réincarnation de Judas. Et c’est bien connu, Judas peut faire la même chose que Jésus, mais en inversé. Circonstance atténuante numéro deux. Coryn n’avait pas quitté le ventre de sa mère depuis une semaine qu’il se prenait déjà sa première cuite. Ah, la famille. Ca, c’est fait.

« Coryn passa donc ses cinq premières années de vie au milieu des vaches, des cochons, des chevals (… Bah oui, chevals. Takrukoi.) et surtout, des moutons. Les pauvres en furent traumatisés à vie. On raconte même qu’un petit groupe de bovins aurait organisé un suicide collectif dans la forêt, en se jetant littéralement dans la gueule du loup. Il faut croire que sous la gueule d’ange de Coryn se cachait un véritable petit démon. Il s’amusait à poursuivre ces pauvres moutons des heures durant, dans le but de leur arracher des poils par touffes entières, dans le but de les coiffer. Evident, bien sûr. Mais, au grand dam du petit garçon, les moutons mirent rapidement en place tout un tas de stratégies pour lui échapper. Il finit donc par se décourager, et utilisa ses touffes de poils comme déco pour sa chambre. Il les plongeait dans la peinture et les collait au mur. C’était « keeeeetsh ».

« Mais Jennifer Freaye, elle en avait marre de passer pour la grosse paysanne devant ses « keupiiiiines ». Après tout, si elle avait fait un gosse à 16 ans avec un vieux paysan de 50 ans, c’était parce que c’était la mode. Mais avec Abdoul, elle voulait commencer une nouvelle vie en Corée du Nord, dans un pays libre. Elle ne savait même pas où c’était, mais pas grave, son chéri, c’était trop un champion au lit. Donc, exit le vieux papy et ses pilules bleues. Elle a bien essayé de lui refiler le môme, mais bon, la justice n’avait pas été de cet avis. Baaah tant pis. Il était chou. Et comme elle venait juste de gagner au loto – une semaine avant l’arrivée d’Abdoul, quelle coïncidence !-, elle pourrait le gâter et passer pour une mère trop model et trop classe etout etout. Il voulait ramener un mouton avec eux. Bah, elle le mettrait dans le garage.

« Mais ce qu’elle ignorait, c’était qu’Alfred Kahlof n’était pas n’importe quel paysan, oh non. Beaucoup trop écervelée, la Jennifer, pour remarquer le petit cadre doré dans le coin de la cuisine. Un diplôme de l’Aurore, célèbre école réservée officiellement à l’élite, la crème de la crème, officieusement aux détenteurs de dons. La fertilité des terres était son don. Et il était loin d’être le vieil homme dépassé par la nouvelle génération qu’il feintait. Mais alors, que lui était-il passé par la tête pour qu’il se mette avec une fille aussi superficielle ? Quelque chose de beaucoup plus fort que n’importe quel don existant sur cette Terre : l’amour. Un amour inconditionnel, irrationnel. Le cœur a ses raisons, que la raison ignore comme dirait l’autre.

« Et Coryn dans tout ça ? Il put ramener un mouton dans la villa que Jennifer s’empressa d’acheter. Elle acheta également une autre villa pour son « ABDOUL CHEWIIIIIIIIIIII4444444HHHHHHHH ». Parce qu’il le valait bien. Enfin, de son point de vue. Mais, tout le monde était content, et c’était ce qui comptait, non ?



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• Unhappy refrain.




« Coryn avait 5 ans. Sa mère avait finalement choisit une destination plus classique : l’Irlande. Et comme le môme semblait adorer les moutons, quelle meilleure destination que ces grandes étendues vertes sur lesquelles vivaient tous ces bovins ?

« Jennifer avait mûrit… Enfin non, pas vraiment. Sans l’intervention de son frère –le cher Oncle qui avait failli noyer le gosse-, elle aurait sûrement tout perdu. Il avait beau être un peu con l’Oncle, il était très réputé parmi ses collègues banquiers, surnommé « Le requin ». On aurait d’ailleurs pu affirmer sans se tromper que tous les Freaye avaient des talents particuliers… Dissimulé sous des centaines de couche de connerie. D’ailleurs, ces talents avaient un nom : des dons. Seul Jennifer était une Sans. Des générations avaient sautées.

« Pour revenir au sujet, il restait quand même à la mère de Coryn deux trois bonnes centaines de milliers d’euros. Largement assez pour vivre en toute tranquillité. L’oncle la surveillait de près, et s’était d’ailleurs autoproclamé « Manager ». Il avait vite remarqué les étoiles dans les yeux de sa petite sœur dès lors qu’il mentionnait quelque chose ayant un rapport, de près ou de loin, au monde du show-biz. Trop conne pour comprendre la signification de ce qu’on lui disait, mais contente quand même, elle laissa son frère s’occuper de tout. Pendant ce temps, Coryn s’amusait à explorer les immenses plaines et forêts entourant leur maison. Chaque jour, il allait un peu plus loin dans la découverte de son monde. Il n’avait aucune limite – il avait compris assez tôt qu’il était très facile, voir trop facile de faire céder sa mère, et profitait de sa situation.

« C’était bien. Tout simplement. Quelques moutons et un grand terrain de jeu suffisait à faire son bonheur. Mais la situation se gâta le jour où, lors d’u repas de famille, les cousins commencèrent à se vanter de leurs bonnes notes à l’école. Ce fut le déclic –un peu long- pour Jennifer : Ah. Il fallait envoyer le môme à l’école. Elle se disait bien qu’elle avait oublié un truc.

« Rapidement, Coryn devint la risée de la classe. Pourquoi ? Parce qu’il était lui, tout simplement. L’absence d’éducation de la part de sa mère aidant –Pas sa faute. Le lundi, c’est SPA, le mardi esthéticienne, le mercredi shopping, le jeudi cure de beauté au concombre, le vendredi téléphone et le reste… BE$$TH4444H-, le petit garçon s’était mis à développer des habitudes bien à lui. Le fameux Coca-Curly du matin par exemple. C’est à peu-près à cette époque que ça a commencé. Quoi de pire pour un enfant de cet âge d’être différent des autres, de sortir du lot ? On lui donna divers surnoms, tous plus bêtes et méchants les uns que les autres : L’alien, le vampire, le monstre, la chose, et tout ce qui pouvait passer par la tête des camarades de Coryn. Mais, il ne changea pas d’attitude pour autant : Il continua de boire un demi-litre de coca accompagné d’un paquet de curly chaque matin, à écrire en bleu turquoise sur des feuilles noires, à marcher à reculons et à faire d’autres choses plus originales les unes que les autres. Les remarques de ses camarades ne semblaient pas l’atteindre : pourtant, c’était le cas. Il ne le montrait simplement pas. Oh ! Il pleurait souvent, mais le soir venu, dans son lit. Ou en compagnie de son troupeau de moutons, ses seuls amis. Il avait essayé d’arracher des cheveux à ses camarades de classe pour les plonger dans la peinture et les coller sur le mur de sa chambre. Mais, étrangement, ça ne donnait pas les mêmes résultats…

« Une monotonie qui n’en était pas vraiment une s’installa. Jennifer enchaînait les conquêtes, son frère courait après elle pour l’empêcher de faire trop de conneries, et il y arrivait plus ou moins. Coryn passait la majeure partie de son temps à errer dans la nature, seul avec ses moutons.

« Un beau jour, alors que Coryn s’amusait à chevaucher un de ses moutons, sa mère vint le chercher. Comme ça, en plein milieu de la journée ? En huit ans d’existence, jamais elle n’avait fait ça.

« Elle pleurait. Pourtant, elle riait en même temps. Heureuse ou triste ? Difficile de le savoir, à vrai dire. Encore un de ces trucs d’adultes que Coryn « comprendrait plus tard », sûrement. Il ne voyait que ça.


« Coryn… Tu vas avoir un petit frère ! », s’exclama sa mère, sanglotant de bonheur –ou de tristesse ?-


« Un peu des deux. D’après la plupart des gens, donner la vie était une des plus belles choses que pouvait espérer une femme. Mais Jennifer ? 24 ans, déjà un enfant de huit ans à charge, instable, changeant d’homme comme de chemises… Au début, quand son frère lui avait annoncé que son test de grossesse s’était avéré positif, elle ne l’avait pas cru. Le choc passé, Jennifer avait soudainement éclaté de rire. Un rire glacial, qui n’était pas celui de la Jennifer écervelée. Elle n’avait qu’à avorter.


« Mais Jennifer… Si tu as grossis ces derniers mois, ce n’est pas par hasard. Tu es enceinte de sept mois. C’est trop tard. »


« Alors son rire s’était transformé en sanglot. Elle ne voulait pas avoir d’autre enfant. Surtout pas de cet homme, qui avait abusé d’elle avait de partir –ça, même elle s’en était rendue compte-. Mais elle n’avait plus le choix à présent. Elle allait… Donner la vie.

« Et, à présent, devant son seul et unique fils, elle s’efforçait de paraître pleinement épanouie. Ses larmes, elles les faisaient passer pour des larmes de joies. Sa voix brisée, elle tentait de la camoufler sous des toussotements. Elle n’était peut-être pas la mère modèle ave son comportement de petite fille pourrie gâtée, mais elle avait toujours mis un point d’honneur à toujours paraître heureuse, en toute circonstance.

« Pendant que Jennifer Freaye apprenait enfin le sens du mot « Vie », et se rendait compte que tout ne pouvait pas toujours être rose bonbon comme elle l’avait si ardemment désirée, son fils voyait son petit monde s’effondrer. Un petit frère ? C’était quoi ça ? Il avait déjà entendu ses camarades de classe en parler. D’après eux, c’était des sortes d’animaux domestiques qui prenaient toute l’attention de leurs mères. Après, elles ne faisaient plus attention à eux. Coryn, il ne voulait pas que sa mère l’abandonne pour un monstre bizarre. Déjà qu’elle s’occupait peu de lui…



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• Magenta.




« La grossesse de Jennifer arrivait à terme. Un silence pesant s’était installé dans le petit pavillon irlandais. Coryn échappait à cet air vicié en prolongeant toujours plus ses petites escapades dans la nature : il évitait sa mère et son chagrin. Pas très courageux comme comportement, mais pouvait-on seulement le lui reprocher ? Sa mère ne cachait plus sa tristesse, sa rancœur, sa détresse. Elle était devenue une étrangère à ses yeux. Chacune de ses paroles étaient chargées d’un cynisme dont seul les adultes avaient le secret. Coryn avait toujours considéré sa génitrice comme un être à part, comme lui, mais à présent, elle était devenue comme les autres. La seule chose qu’il leur restait en commun était leur nom de famille : et encore, « Freaye » avait une consonance étrange dans la bouche de Jennifer. Celle-ci avait l’impression d’avoir ratée sa vie, d’être une parjure dans cette famille un peu folle mais brillante. Elle, n’avait aucun don. Elle, n’avait pas réussie ses études. Elle, n’était rien.

« Le jour où sa mère accoucha, Coryn n’était même pas là pour assister à la naissance de son petit frère. Enfermé dans une bulle de mutisme depuis plusieurs jours, il refusait de parler à qui que ce soit, hormis ses moutons. Son oncle, seul réconfort dans cette nouvelle vie sombre et pesante, avait dû repartir à New York en urgence. Il était seul. Seul avec une étrangère, et un monstre. Allongé sur l’herbe vert émeraude d’un de ses endroits favoris, Coryn Kerwan Freaye comptait les secondes, contemplant pensivement le ciel. Il avait appris depuis peu à compter, et cet exercice lui apportait un peu de distraction, aussi infime soit-elle. Mais, aujourd’hui, ce n’était pas n’importe quoi qu’il comptait : c’était le temps qui avait passé depuis qu’il s’était enfuit de l’hôpital. A l’instant même où sa mère avait été envoyée au bloc en urgence, il avait compris : le monstre arrivait. Il ne voulait pas voir ça. Alors, il avait pris les jambes à son cou, fuyant cet endroit trop blanc, trop propre, comme sa mère auparavant : voilà où elle en était à présent. L’hôpital devait sûrement avoir une face cachée lui aussi.

« 3600… 36001… Il devait être arrivé à présent. Peut-être qu’une fois le monstre sorti du ventre de sa mère, celle-ci redeviendrait comme avant ?


« Il est mort madame. Nous sommes désolés. »


« … M-Mort… »


« Coryn était arrivé juste à temps pour entendre le verdict du médecin. Mort ? Il savait ce que c’était, la mort. Sa grand-mère était morte l’année dernière. On l’avait enfermée dans une boîte et brûlée. Tout le monde avait pleuré, sauf lui… Enfin, jusqu’à ce qu’on lui explique ce qu’il se passait vraiment. Donc, ça voulait dire plus de monstre ? Sa mère en tout cas avait l’air très heureuse. Elle se jetait au cou des médecins en leur criant son infinie gratitude. Il aurait dû être content lui aussi. Pourtant, non… Il se sentait bizarre. Comme si la scène qui se déroulait sous ses yeux n’avait pas lieu d’exister. Perdu, Coryn choisi de se retirer de cette pièce… Tout était trop bizarre. Il n’aurait qu’à attendre dans le couloir que tout le monde se calme.


« Viens Coryn, on rentre ! »


« Quelques heures plus tard, Jennifer ressorti de l’hôpital en pleine forme, souriante. Prenant la main de son unique fils, elle l’entraîna avec elle en chantonnant gaiement.


« Magenta ne rentrera pas… Lalalala… »


« Magenta. Voilà comment elle voulait l’appeler. Elle avait toujours détesté cette couleur. C’était une couleur vive, agressive, la couleur de la douleur.

« Coryn, lui, ne comprenait rien à ce que baragouinait sa mère. Mais, ce qu’il savait, c’était que le « monstre » n’en avait jamais été un. Avant de partir, il avait vu son petit frère se faire emballer dans un sac plastique par un des médecins. Au premier coup d’œil, il l’avait adopté. Sûrement n’aurait-il jamais dû se retourner… Il ne pouvait ignorer que ce qu’il avait vu n’était plus qu’un cadavre.

« A partir de ce jour-là, le mot « Magenta » devint tabou chez les Freaye. Ce mot ne fut plus jamais prononcé. Cet épisode resta gravé dans la mémoire de tout un chacun. Tout le monde faisait comme-ci rien ne s’était jamais passé, mais au fond, tout le monde le savait. Jennifer changea radicalement : la petite fille capricieuse se transforma en femme réfléchie et sûre d’elle, un peu cynique sur les bords.

« Et Coryn, que fit-il ? Dans sa tête, tout se bousculait si vite. Ce sentiment amer, celui de s’être trompé sur toute la ligne, cette tristesse qui lui serrait le cœur à chaque fois qu’il y repensait. Il voulait agir, mais qu’est-ce qu’un petit garçon de huit ans pouvait faire ? Pas grand-chose. Alors, se jurant de ne jamais oublier son petit-frère Magenta, il troqua son petit stylo bleu contre un élégant stylo plume noir et doré, à cartouches magentas. A partir de ce jour, il n’écrivit plus que de cette couleur-là. Un geste dérisoire, mais qui avait une grande signification pour lui.



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• Ethanol.




« Deux ans avaient passés.

« Du jour au lendemain, la vie de Coryn avait changé du tout au tout. Sa mère, auparavant si enfantine et joyeuse était devenue dure et sérieuse. S’étant autoproclamée buisnesswoman du jour au lendemain, elle avait entraîné son fils avec elle dans ses projets fous : s’installer à New York et refaire sa vie. Et le pire, c’était qu’elle y était parvenue. Dotée d’une volonté du fer, rien ne lui résistait. Elle était devenue une femme respectée.

« Coryn, lui, n’avait pas vraiment eu le choix. Il avait dû suivre sa mère et quitter les plaines verdoyantes irlandaises pour la jungle urbaine Newyorkaise. Au revoir les moutons, bonjour aux gratte-ciels. Cette vie ne lui plaisait pas. Mais il faisait avec.

« La seule chose positive dans ce nouvel environnement, c’était qu’il avait, pour la première fois de sa vie, un véritable ami. Il s’appelait Ethanol. Il l’avait rencontré à l’école –une des écoles les plus prestigieuses du coin, soit dit en passant-. Bon, entre eux, ça avait commencé un peu… Comment dire.. Lambda ? Random ? Enfin, le principal a retenir était que leur première rencontre avait été loin d’être banale.

« Alors, pour commencer. Le premier jour de classe de Coryn. Le pauvre avait directement atterri chez le directeur. Bah quoi on a pas le droit de manger des curly et de boire du coca en classe ? N’importe quoi. Jor c’était interdit et le matin on mangeait des céréales. Les adultes et leurs manières bizarres alors…

« Mais bon, il s’en était bien sorti. Apparemment, sa maman elle faisait peur au directeur. A partir de ce jour, Coryn comprit que, règlement ou pas, il pouvait faire n’importe quoi, impunément. C’était fascinant comme les grands pouvaient courber l’échine devant quelques bouts de papier colorés. Ils sont fous, ces adultes !

« Il n’était jamais puni. Mais il fallait bien une tête de turc. Et ce rôle fût attribué à Ethanol Arty Gerald. Pourquoi ? Bof, ça s’était joué à pile ou face. Issu d’une famille modeste, prénom bizarre, rien pour lui, le bouc émissaire idéal.

« C’était sans compter Coryn, qui découvrit bien vite la supercherie. Après tout, Ethanol n’était pas si différent de lui il y a quelques années : dans ce pauvre blond lunatique complètement largué dans la vie, il se voyait lui.

« Sauf qu’ils étaient différents en bien des points : alors que Coryn était plutôt naïf, Ethanol était anormalement dur et violent pour son âge. Leur première rencontre fut… Explosive.

« Hey, tu veux que jt’aide à faire tes lignes…? AILLE ! ARRETE DE ME TAPER, TU FAIS MAL ! J’AI RIEN FAIT ! »

« Ferme ta boîte à camembert et fiche moi la paix ! »

« Oui, c’était extrêmement violent ça. Enfin pour eux gosses de 10 ans quoi. Mais, toujours est-il que Coryn fini quand même le bras dans le plâtre… Mais il ne se démonta pas pour autant. Trop gentil, beaucoup trop gentil pour le laisser tomber l’Ethanol. Et borné aussi. Et le petit garçon semblait également ignorer la signification du mot « risque ». C’est à partir de ce moment-là que l’hôpital devint presque sa seconde maison, tellement il y passait du temps : et, rien à faire. Malgré les avertissements des adultes, il recommençait, à toujours se foutre dans la mouise jusqu’au cou, jamais satisfait, toujours plus turbulent.

« Et malgré la relation chaotique de Coryn et Ethanol, il finit par se créer une sorte de lien entre eux. Ils se tournaient toujours autour : c’était un fait. Toujours à se battre, à se faire remarquer. Ils avaient beau se traiter de tous les noms –leurs insultes étaient très recherchées. Même Coryn s’y mettait-, si l’un n’était pas là, l’autre s’ennuyait. Comme une sorte de jeu… Un peu violent.

« La guerre était longue. Oh, bien sûr, il y avait des trêves : assez souvent même. Tellement souvent que bientôt, ce fut la guerre elle-même qui se raréfia. Mais personne n’osait s’aventurer à aller leur demander si, finalement, ils avaient fini par faire la paix : Bien sûr que non, ils se détestaient ! Ils trainaient ensemble parce que… Oh et puis zut. Ils se détestaient, point.

« Mais, quoi qu’il en fût, on les voyait souvent flâner dans les rues Newyorkaises, au gré de leurs envies : Quoi c’était dangereux ? Quoi un psychopathe traînait dans le coin depuis deux semaines ? Foutaises. Et de toute façon, ils n’avaient peur de rien. Même que Coryn il pouvait se jeter du haut d’un building et retomber sur ses pieds.

« C’est d’ailleurs ce qu’il tenta quelques jours plus tard, accompagné d’Ethanol. Qui d’autre pour le suivre dans de pareilles folies ?

« C’était tellement facile de passer inaperçu dans cette immense jungle urbaine. De se faufiler entre les jambes des adultes, de se glisser subtilement dans une cage d’ascenseur une demi-seconde avant la fermeture, de devenir Roi de New York à seulement dix ans. Il se sentait puissant. Il se sentait plus en fait.

« C’est haut. »

« Ouais. »

« Tu vas vraiment sauter ? »

« Ouais. »

« Pourquoi ? »

« Ouais. »

« … Oï. Change de disque, crétin des andes. »

« Ouais. »

« … GAYSHEEP. »

« OUCA ? »

« … »

« Bon. J’y vais ! »

« Ou comment se jeter vers une mort certaine avec le sourire.

« Ethanol lui, n’était pas inquiet le moins du monde. Pourquoi ? Bonne question ça. Excellente même. Pourtant, le p’tit brun avait toujours été très vif d’esprit et d’une logique implacable. Un peu bourrin, certes, plutôt maladroit aussi. Peu de gens prenaient la peine de l’écouter, Coryn en premier. De toute façon, il n’en faisait toujours qu’à sa tête. D’ailleurs, il le laissait faire comme bon lui semblait. Autant brasser de l’air avec lui.

« Il l’avait laissé sauter. Du haut de l’Empire Stade Building, géant de New York, comme ça, sur simple envie. Mais pas sans raisons – récemment, il s’était découvert un étrange pouvoir. Il n’avait encore rien dit à Coryn, de peur de l’effrayer.

« Un week-end, il y a plus précisément un mois, alors qu’il jouait sur les berges d’une rivière avec son meilleur ami, il avait malencontreusement trébuché sur une branche d’arbre. Bah, c’était juste un petit court d’eau peu profond. Seulement, il était très craint pour la force de ses courants, très supérieure à la moyenne. On racontait même que plusieurs personnes étaient mortes, dévorées par des piranhas infestant la rivière ! Oh, bien sûr ce n’était que des légendes urbaines. Rien de plus que quelques esprits surchauffés s’emballant un peu, mais toujours était-il que la plupart des mères de famille habitant dans ce périmètres interdisaient formellement à leurs enfant d’aller jouer ici.

« Coryn et Ethanol, eux, étaient en centre-ville. Leurs parents n’étaient même pas au courant de l’existence de cet endroit. Ils avaient donc tout le loisir d’aller y passer leurs après-midi. De plus, ils étaient seuls, personne n’osant s’aventurer dans les parages : un véritable Paradis miniature pour eux.

« Ethanol était donc tombé dans l’eau : immédiatement, il avait été entraîné vers l’aval de la rivière : un lac. Profond, très profond. Si calme que peu de gens pouvaient se vanter d’avoir la force d’y nager : sans aucun courant pour les guider vers tel ou tel endroit, ils ne pouvaient compter que sur leur force physique.

« Oh, il aurait pu aisément s’en sortir le p’tit brun avec sa force : si seulement il savait nager.

« Il avait paniqué, battant des jambes dans tous les sens, tentant par tous les moyens de conserver sa tête à la surface de l’eau. Si sa technique fonctionna pendant l’espace de quelques secondes, il déchanta vite : son corps se faisait aspirer vers les profondeurs. Encore une dizaine de secondes, et Ethanol avait définitivement disparu, noyé.

« Mais, le soir même, Coryn l’avait retrouvé devant sa porte, en pleine forme. Comment avait-il fait ? Il ne le sut jamais. Ethanol lui avait affirmé qu’il s’était réveillé sur la berge du lac, seul. Il n’avait pas cherché à en savoir plus, simplement heureux de revoir son meilleur ami sain et sauf.

« Ce qu’Ethanol n’avait jamais voulu lui dire, c’était que si il s’en était sorti, c’était uniquement par miracle. Comment appeler ça autrement ? Combien de personnes se découvraient la faculté exceptionnelle de respirer sous l’eau, à deux doigts de la mort ?

« Depuis ce jour, il était persuadé que, comme lui, Coryn avait un don.



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« Coryn, il était vraiment trop classe. Parce que lui, il volait d’abord. Quand il disait que son père c’était un mégazord venu de l’espace et qu’il lui avait légué d’extraordinaires pouvoirs ! … Bah quoi c’était de la S-F ? Et un gros mouton doré avec des ailes et qui parlait comme le lion –Zappé son nom. Osef, tout le monde sait que le roi de la savane est le mouton.- dans Le Monde de Narnia, c’était pas de la SF ?

« JE SUIS LE ROI DU MOOOOONNNDEEEEEEEE ! »

« … »

« Et tu peux faire quoi d’autre ? Tu peux attaquer tonnerre comme pikachu dans pokémon ? Bawaii, t’es jaune, krrkrrr, mais t’es un MOUTON. Donc tu peux faire fatal-foudre. J’dois sauver le monde, c’pour ça que t’es apparu, t’es mon mentor, comme dans les films ? Tu vas m’apprendre de supers techniques delamortkitu ? »

« … Cesse de parler, veux-tu ? »

« Mais euuuhhh. »

« Le « gros mouton jaune », qui se trouvait n’être personne d’autre que le mythique Chrysomallos, le bélier à la Toison d’Or, allait vite apprendre qu’il ne servait absolument à rien de parler avec un Coryn lancé dans ses délires – ce que Chrys’ avait imaginé comme une longue entrevue très solennelle et caetera s’était transformé en un long monologue sans queue ni tête… Eh bien. Soit. Que son maître reste dans l’ignorance la plus totale à son sujet ne le dérangeait pas vraiment en soit – Mais. La tehon quoi. LUI, le grand Bélier à la Toison d’Or, sous les ordres d’un excentrique aux lubies étranges, aussi con qu’une huître de surcroît… Non. Il fallait y remédier.

« JTE JURE IL EST JAUNE ! Regarde : Gros mouton jaune, apparaîiiit !»

« Le soir même. Coryn, tout enthousiaste, présentant son nouvel ami à sa mère, à son meilleur ami, à son oncle… Bref, à tout le monde quoi. Avec de grands gestes démonstratifs, un peu à la manière d’un publicitaire présentant son produit. Non mais fuck quoi, comment qu’il était trop classe son mouton. Il avait beau ne pas encore connaître son nom –il a oublié de lui demander. Dafuque.-, et sa petite intro pré-invocative avait beau être totalement pourrie, le cœur y était. Le pauvre Chrys’ s’était donc vu obligé de se montrer. Bah ouais, t’es qu’une invocation mec. Reste à ta place quoi.

« Je me présente : Je me nomme Chrysomallos, le bélier à la Toison d’Or. »

« MAIS AZY C’PAS JUSTE POURQUOI MOI TU M’A RIEN DIT ? »

« Vexé le Coryn. Il se sentait un peu beaucoup con aussi, à se présenter comme dompteur de l’autre mouton jaune là –Mouton. Bélier. C’la même.- alors qu’il savait quedalle sur sa créature en fait. Et en plus, elle se foutait ouvertement de sa gueule la sale bête à agir ainsi. Mais bon. Jennifer était bien trop heureuse de voir que son fils possédait un don et l’Oncle bien trop occupée à calculer tous les bénéfices qu’il pourrait tirer de la véritable mine d’or sur pattes qui lui tendait les bras pour remarquer ce petit manège subtil. Seul Ethanol avait compris. Mais il n’y prêtait pas vraiment attention, plongé lui aussi dans ses pensées. Etait-ce le bon moment pour tout dire à Coryn à propos de son don ?

« Coryn je voulais te dire un tr- … »

« REVIENT SALE ESCLAVE ! »

« … Apparemment non. Et de toute façon, son ami avait déjà disparu, parti à la poursuite de sa chère invocation. Sa mère, choquée, regardait le pauvre mur de son salon réduit en miettes par Chysomallos. Elle savait maintenant ce que son cousin des Antilles voulait dire, lorsqu’il parlait de l’ « Instabilité des invocations ». Ou comment passer du calme le plus complet à une cloison défoncée. Hum…

« J’TAI DIT DE REVENIR ! »

« Pas encore assez expérimenté, le Coryn, pour comprendre que si son beau mouton jaune s’enfuyait, c’était uniquement de sa faute. Chrysomallos avait beau être un animal très sage, les humeurs de son invocateurs n’influaient pas moins sur lui. Kerwan étant quelqu’un d’assez impulsif, les mois à venir allaient être très agités…

RZTG4Q
« Coryn passait ses journées à poursuivre son grosmoutonjaunequ’étaitunbéliermaisosefçaresteungrosmouton, incapable de trouver la bonne technique pour le congédier. Jennifer était particulièrement gai ces temps-ci, et commençait à songer à l’inscription de son fils dans une école de Détenteurs de dons. Stallone ou bien Aurore ? Le choix était dur. Coryn n’avait pas son mot à dire : elle seule était à même de choisir l’école adapté pour lui. En omettant bien sûr le fait qu’elle était une « Sans ». Ironique, n’est-ce pas ?

« Et Ethanol, lui… Faisait ses valises. Les grandes vacances scolaires approchaient à grand pas, et il lui faudrait du temps pour s’installer dans son nouveau chez-lui.

« Je déménage. »

« MAIS CREVE SALE BE- … Hein ? Quoi? Où? Comment? Pourquoi? »

« Pour la rentrée scolaire. En Irlande. Je sais pas si tu connais, mais y’a une école de détenteurs de dons là-bas, « Aisling ». Ta mère t’en a peut-être parlé ? Bref, en fait le truc c’est que dans ma famille, seulement du côté de mon père, tous les détenteurs de dons ont fait leur scolarité à Aisling. Et, y’a un truc que je t’ai pas encore avoué… Je suis comme ça. J’ai un don. Je peux respirer sous l’eau. C’est peut-être un peu nul comparé à ton invocation, mais c’est un don quand même. Voilà… Je pars demain. »

« … Ah. »

« Coryn n’avait rien trouvé d’autre à répondre, presque choqué par le discours d’Ethanol. Tout son petit monde s’écroulait. Il aurait voulu lui dire au revoir, lui écrire un long discours d’adieu, pleurer, crier, lui sacrifier son mouton pour qu’il reste et tout. Mais il n’eut pas le temps de faire un seul geste qu’Ethanol s’excusait, s’inclinant bien bassement pour une personne si fière et orgueilleuse, et se volatilisait.

« Voilà comment son meilleur ami, celui avec qui il avait tout partagé pendant trois ans, avait disparu de sa vie. Comme ça, du jour au lendemain. Chacun continuait de son côté. C’est la vie.

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« En désespoir de cause, Coryn s’était mis à parler à sa mère de ce fameux « Aisling », pensant que, peut-être, il pourrait avoir la chance d’y être scolarisé et ainsi revoir son ami. Mais c’était sans compter l’entêtement de Jennifer Freaye. Son fils irait dans une grande école, et non pas dans cet endroit de seconde zone. D’ailleurs, elle l’avait déjà inscrit à Stallone : toute la paperasse avait déjà été réglée. Coryn ne pouvait même plus espérer faire changer d’avis sa mère.

« Les grandes vacances d’été furent moroses. Le départ d’Ethanol avait énormément calmé Coryn. Il passait ses journées assis sur les berges de cette rivière où il allait tout le temps jouer son ami, silencieux. Quelques fois, quand une soudaine motivation le prenait, il s’entraînait à invoquer Chrys’. Son don étant considéré comme potentiellement dangereux, on lui avait fait porter un bracelet de protection, en attendant qu’il apprenne à contrôler correctement son don. Il demandait un certain self-control… Qu’il n’avait pas. Chacune de ses tentatives d’invocation se soldait par un échec cuisant. Pourquoi c’était aussi têtu ces sales bêtes ?

« Mais. Quelle chose de fabuleux était arrivé dans sa vie. Quelque chose qui allait tout changer, lui, le casual gamer. La sortie de… POKEMON DIAMANT ET PERLE. Non parce que. Coryn avait toujours été un grand inculte de la vie. Et qu’aujourd’hui, il découvrait enfin Pokémon. Il lui en aura fallu du temps au gosse.

« Ce jeu le scotchait le littéralement à sa console. Il y passa du temps à les élever ses petites bêtes. Une fois la ligue terminée, il se reconverti même en éleveur et collectionneur d’events. Il en était fier de ses p’tits po’mon qu’il sélectionnait soigneusement en fonction de leurs EV, les calculant minutieusement en fonction du lieu de capture, du niveau, des stats… Il était totalement hors réalité. Quelques fois, il piquait une crise et se prenait d’énormes maux de têtes, le pouvoir du bracelet de protection se mettant en action. Une véritable malédiction ce truc. Mais il savait que si il le retirait, tout dégénérerai vite, très vite. Alors il subissait en silence.

« La rentrée approchait à grand pas. En le couvrant de cadeaux et de petites attentions en tout genre, sa mère avait finalement réussie à atteindre son but : faire oublier Ethanol à Coryn. Elle savait que si son fils insistait pour changer d’école, elle ne pourrait pas lui résister. Si, quelques mois auparavant, elle ne s’était pas dépêchée de l’inscrire à Stallone, elle lui aurait sûrement cédé.

« Mais, le premier jour, le vide qu’Ethanol avait laissé se fit immédiatement ressentir. Une salle de classe, remplie de gens qui lui étaient inconnus. Son professeur principal qui balayait l’assemblée du regard, les yeux inquisiteurs. Il se sentait mal à l’aise, perdu dans cette masse d’élèves. Seul. A nouveau.

« Son premier mois à Stallone fut une véritable catastrophe. Ses notes étaient médiocres, il ne faisait aucun effort, préférant passer tout son temps libre sur sa console, histoire d’oublier comment il s’en était retrouvé là. Il avait tellement honte de tenter de chasser Ethanol de son esprit… Mais, si il voulait avancer, il n’avait pas le choix. Son a-... ancien ami faisait sûrement la même chose de son côté. C’était ainsi. Et pas autrement.

« Mais, la vie avait décidé de prendre un tournant plus favorable pour lui. Sa mère était déçue, très déçue des résultats de Coryn. Si elle l’avait envoyé dans une école d’élite, c’était justement pour qu’il en devienne un, et non pour qu’il jette la honte sur sa famille. Elle savait à quoi tout cela était dû. Et, elle commençait sérieusement à hésiter, pesant le pour et le contre d’un transfert à Aisling.

« Toujours est-il que deux jours plus tard, Coryn se retrouvait, sans vraiment savoir par quel miracle, à courir dans les belles prairies de sa petite-enfance. La vie lui souriait à nouveau…

« Mais il ne revit jamais Ethanol. Il semblait avoir disparu de de la surface de la Terre. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir cherché. Il avait questionné ses camarades de classe, cherché dans les registres… Rien. Il remuait ciel et terre, en vain.

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« Pense à autre chose, Coryn. Ce n’est pas bon de garder la tête tournée vers le passé. Vis un peu. »

« Presque un an avait passé depuis son transfert à Aisling, et un goût d’inachevé persistait toujours, le tourmentant. Il savait qu’il devait tourner la page. Ce n’était rien de plus qu’un chapitre foireux de sa vie, c’est tout. Même Chrys’, qui d’ordinaire refusait de lui parler, se jugeant « trop digne » pour lui s’était mis à lui faire la morale.

« Finalement, le souvenir d’Ethanol s’estompa peu à peu dans son esprit. Coryn se reprit en main, ses notes remontèrent, son mouton jaune avec des ailes devint un peu plus amical, les curly foisonnèrent, le coca coula à flots, les moutons dirigèrent le monde. Bref.


HAPPY END. – C’est tout, pour le moment. Et ouais, c’est bâclé à mort.
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HISTOIRE CORYN

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